Comité du Rhône Métropole de Lyon de Cyclisme

Pratique du cyclime toutes catégories et dans toutes disciplines

BMX

 

Le BMX (Bicycle motocross) est un sport cycliste extrême, physique, technique et spectaculaire.

Le BMX ne se résume pas à une seule course. Le BMX « race » (course) est une discipline récente mais elle enregistre ces derniers temps les plus fortes hausses de pratiquants dans le monde du vélo. La France est l’une de ses terres de prédilection puisque, à l’heure actuelle, elle est numéro 1 mondial chez les hommes et n°7 chez les femmes (classement UCI). Au sein du BMX en tant que discipline, on distingue deux types de pratique. La Race, qu’on appelle aussi bicross, en compétition, prend la forme d’une course avec différents concurrents et, évidemment, le vainqueur est celui qui franchit la ligne d’arrivée le premier. Le freestyle, en revanche, est une compétition où les concurrents rivalisent à coups de figures complexes. A la fin, le vainqueur est celui qui a tenté les figures les plus audacieuses et a obtenu la meilleure note pour leur exécution. Dans les deux cas, la pratique demande un matériel spécifique car soumis à rude épreuve et, comme pour tous les sports extrêmes, on ne s’ennuie pas.
LES DISCIPLINES : 

BMX Flatland freestyle :

Le BMX Freestyle Flatland est une discipline unique en son genre. Il s’agit de réaliser des figures acrobatiques en équilibre sur un BMX. Elle mélange donc habilement équilibre, fluidité et créativité. Le BMX Freestyle Flatland est pratiqué sur une surface plane (flat). Les riders s’expriment grâce à des enchaînements de figures acrobatiques impressionnantes. Ils utilisent le poids de leur corps, la rotation du guidon et les mouvements du cadre pour exécuter des « tricks ». Pour certains riders, le BMX Freestyle Flatland est la forme la plus authentique du BMX. Il se pratique sans rampe ni piste.  Réaliser des enchaînements de figures fluides est un véritable défi mêlant difficulté, style et créativité.. Le BMX Flatland est sans doute la plus compliquée mais la moins dangereuse de toutes les disciplines du BMX. Le BMX Freestyle Flatland naît au début des années 80. Les riders commencent à explorer les possibilités de figures sur une surface plane. Le Flatland est rapidement devenu un terrain d’expression unique. Les riders se concentrent sur la manipulation précise du vélo et la création de figures complexes..Au fil du temps, le Flatland a évolué pour devenir une discipline à part entière. Elle possède ses propres figures, ses styles. En savoir plus

© FFC

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La Race

Le BMX Race ou bicross est une course entre 8 concurrents. Ils parcourent une piste de 340 à 400 mètres. Cette piste à la particularité d’être parsemée de bosses. Selon la forme des bosses, les riders les sautent ou les enroulent par cabrage du vélo sur la roue arrière.  Le BMX Race, dans sa version supercross, devient discipline olympique aux JO de Pékin en 2008. Anne-Caroline Chausson deviendra alors la 1ère championne olympique de l’histoire. Laëtitia Le Corguillé sera vice-championne olympique. Des épreuves sont organisées sur l’ensemble du territoire au niveau départemental, régional, national ainsi que quelques épreuves internationales chaque année. La France est régulièrement organisatrice des Championnats d’Europe. Ce qui a commencé comme des courses informelles sur des terrains vagues s’est rapidement transformé en une passion dévorante. Dans les années 1970, des compétitions mieux organisées émergent. La première piste permanente sera construite en Californie.8 pilotes se placent sur la grille de départ et s’élancent pour un tour. Les 4 premiers peuvent accéder à la manche suivante et ainsi de suite jusqu’à la finale.L’effort est violent. Il dure de 30 à 40 secondes. Les sensations fortes que procure cette pratique sont particulièrement recherchées par les participants. En savoir plus…

La rampe :

Cette discipline du BMX consiste à évoluer sur des half-pipe (demi-tubes) à la manière des skateurs. Une rampe mesure de 3 m 10 à 3 m 90 en hauteur, les rayons de courbes peuvent varier, rendant la rampe plus ou moins difficile. Les pilotes enchaînent les figures aériennes et défient toujours plus les règles de la gravité en passant des figures toujours plus étourdissantes. Un répertoire de figure s’est très vite constitué avec des noms plus évocateurs les uns que les autres : 540°, 360 manual, Back Flip et Flair. En France, cette discipline est la moins pratiquée. Cette discipline est en effet très dangereuse. De plus, les modules de pratiques (half-pipe) ne sont pas légion sur notre territoire et les pratiquants doivent se les partager avec les skateurs et les pratiquants rollers également. Le pratiquant doit porter un casque intégral ainsi que des protections aux coudes et aux genoux. Un bon moral est nécessaire pour se lancer dans la pente. La patience est également une qualité importante dans la mesure où du temps est nécessaire avant de passer parfaitement une figure. Le vélo quant à lui doit également être robuste et en parfait état mécanique. Au regard des figures effectuées, une vérification régulière des serrages ne paraît pas superflue. Pour en savoir plus …

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Le Street :

est venu peu de temps après le Dirt. Il s’agit de l’appropriation de la zone urbaine par les pratiquants. Le mobilier urbain, la rue, les escaliers et leurs rambardes sont supports de l’activité, de la vient le nom de Street. Toutes les figures sont permises. L’équipement du pratiquant est composé des protections classiques. Le vélo : des freins puissants, un cadre solide et assez long.

(Sources Fédération Française de Cyclisme)

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